Les Jeux Olympiques de 2024 à Paris pourraient être confrontés à une menace inédite : les drones. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a identifié ces engins volants comme la principale menace à anticiper lors de ces événements sportifs. Les drones peuvent en effet être utilisés pour des tentatives d’attentats, comme cela a été le cas en Espagne. De plus, le Comité International Olympique prévoit d’utiliser de nombreux drones pour filmer les événements, ce qui rend la distinction entre les drones « amis » et « ennemis » encore plus difficile.
Les drones, une menace low-cost
La menace des drones n’est pas nouvelle. Les premiers détournements de drones civils pour un usage militaire datent des années 2016. C’est une menace « low-cost » qui a été anticipée par les militaires, mais dont le grand public n’avait pas conscience avant la guerre en Ukraine. Le scénario le plus redouté est un engin kamikaze qui fondrait sur la foule pendant la cérémonie ou une épreuve des JO.
La lutte contre les drones, un défi coûteux
La lutte contre les drones malveillants s’avère coûteuse. Les capteurs pour détecter un drone à 2 000 euros coûtent plusieurs dizaines de milliers d’euros. De plus, la technologie ne cesse d’évoluer, avec des appareils de plus en plus légers. Aujourd’hui, seuls les drones de plus de 800 g doivent être équipés d’un signalement électronique afin d’être détectés.
La préparation de l’armée française
L’armée française se prépare activement à cette menace. Près de 200 gendarmes tricolores ont été déployés au Qatar pour assister les autorités du pays dans la lutte antidrones lors de la Coupe du Monde de football. Pour les JO de 2024, les opérateurs devront assurer 4 000 heures de surveillance et de lutte antidrones sur quarante sites.
Conclusion
La menace des drones lors des Jeux Olympiques de 2024 est prise très au sérieux par les autorités françaises. Des mesures sont mises en place pour détecter et neutraliser les drones malveillants. Cependant, la rapidité de l’évolution technologique et le coût élevé de la lutte contre ces engins volants représentent des défis majeurs. Il est clair que la sécurité des JO 2024 nécessitera une vigilance constante et une préparation minutieuse.